dimanche 14 janvier 2007

Arrivée à Lomé


Lomé minuit, l'avion n'a que trois heures de retard. Il fait encore 29 degré et il y a 90% d'humidité. Plus tard cette nuit il y aura de l'orage et enfin de la pluie.


La grande maison de Thierry fourmie de personne. Il y a là des amis Ghanéens et Nigérians qui sont accueillis en tout simplicités.
Même si nous sommes dans un quartier plutôt aisé l'eau courante s'y résume le plus souvent à un filet d'eau et pas à tous les robinets encore.

Première journée à Lomé, Thierry, me confie aux bons soins de Kwam, le cuisinier de la maison.
Avec celui-ci nous enfourchons deux mots-taxi direction le grand marché de Lomé, un capharnaüm d'échoppes qui s'étalent au milieu de petites rues étroites de terre battues.
L’ambiance et les odeurs auraient vite fait de nous renvoyer à la biographie de Henry de Monfred, tant que l'on ne croise pas l'échoppe du boucher.
C'est encore le matin, la chaleur n'est pas encore à son comble mais déjà les viandes laissées tel quelles sur l'étale de bois embaume les fragrances caractéristiques de la pourriture et de la décomposition des chairs animales. Nous nous arrêtons un peu plus loin pour acheter quelques légumes.